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Sur France 5, ma chronique : "le meilleur pour la faim"

Aujourd'hui, la chronique portait sur les dangers potentiels de l'apéritif... Petite revue de ce qu'on peut faire et de ce qu'il faut savoir pour aborder au mieux cette plage "pré-repas" qui bien souvent, mériterait de remplacer le repas !!! Je vous laisse regarder, si vous le souhaitez !

Régler le compte d'ALLI, la soit disant "pilule magique anti-obésité"

Je me suis dit qu'il fallait absolument que je "torche" (je n'emploie pas ce mot par hasard, vous le verrez dans ma prochaine note !) rapidement une note sur ce sujet car l'engouement que suscite ce médicament me semble largement surdimensionné par rapport à ses effets véritables et à la promesse commerciale ! Je suis allée en parler ce soir chez Marie Drucker, à Europe 1 (à réécouter après les 30 premières minutes en cliquant sur ce lien)...

Donc, à nouveau sur le marché, une pilule magique pour maigrir... Une fois de plus, porteuse d'espoirs insensés, ce médicament, ALLI, fait déjà phantasmer des centaines de milliers de personnes. Et va contribuer à faire croire qu'un médicament peut résoudre une problématique aussi complexe que celle du surpoids et de l'obésité. C'est méconnaître totalement la complexité de cette maladie qu'est l'obésité !!!

De l'actu média, essentiellement sur France 5...

Je me fais tirer les oreilles parce que je ne tiens pas ce blog au courant de ce que je fais. 

Alors, en plat du jour, nous avons :

- une chronique récurrente dans "On n'est pas que des parents" sur France 5 (le matin vers 10h et rediffusion le soir vers 23h). Ma chronique s'appelle : "Le meilleur pour la faim" (on admire le jeu de mot !!!).

La première parlait des étiquettes des produits de supermarché (version vidéo et on peut la reytrouver sur le site de France 5 en version littéraire) et la seconde, qui sera diffusée le lundi 6 avril est sur le gras : "Sauvons le gras". Avec une spéciale dédicace à la fin de la chronique où j'ai réussi à placer "Le gras, c'est la vie !", une réplique que j'avais entendu dans Kaamelot et qui m'avait fait mourir de rire ! Cela dit, je n'ai pas emporté l'adhésion de Karine Lemarchand, l'animatrice de l'émission, sur cette docte sentence...

- un direct hier dans "Allo Docteur", toujours sur France 5 où il était question de goûts et de dégoûts alimentaires. C'est en ligne sur le site. Evidemment, j'avais 1000 milliards de choses à dire sur tous les sujets abordés. Comme par exemple que la maman de cette petite Lola a fait peser un bien lourd poids sur les épaules de sa petite fille d'un an et demi en phantasmant leur vie alimentaire future ; que bien souvent les parents souffrent du comportement alimentaire de leurs enfants parce qu'ils voudraient que leurs enfants soient parfaits ; que la néophobie et les goûts alimentaires existent et qu'il faut du respect mutuel et de l'écoute entre celui qui nourrit et celui qui se nourrit pour que l'enfant puisse se construire tranquillement sur cet aspect là de sa vie comme sur les autres... et que l'éducation alimentaire se fait sur une vie toute entière. Il faudra un jour que je vous parle des dégustations que j'organise à mon cabinet, avec un patient, pour lui apprendre à renouer et se réconcilier avec ses sensations alimentaires

- plus un petit article sur la viande dans Infobébés n°81 d'avril...

Le plaisir de cuisiner... ça s'interprète en psychologie et en nutrition

On ne tient plus le compte des cours de cuisine qui affichent complets plusieurs mois à l'avance. Du plus luxueux au plus convivial, chacun y trouve ce qu'il cherche et (re)découvre avec bonheur le plaisir de cuisiner, de partager, de goûter, de déguster et de faire connaître.

Le CREDOC (qui mène des études sur l'évolution des comportements de nos contemporains) s'est intéressé au phénomène et a sorti très récemment une étude sur le sujet ; qui a été analysée et commentée par "Psychologies.com" dans un article sur internet, pour lequel j'ai pu donner mon éclairage, en tant que psychologue ET diététicienne. A lire en cliquant ici.

Un peu de légèreté et de paillettes dans l'alimentation...

Voilà ma dernière chronique, sur Vivolta, qui ne révolutionnera pas le monde de la diététique ni de la nutrition, certes, mais qui a le mérite d'apporter un peu de paillettes, de luxe et de superficialité dans un monde alimentaire bien compliqué et bien rigide...

On peut être psy, diététicienne et s'emmêler les crayons sur les 5 fruits et légumes, à la télé, en plus !!!

Et bien oui, mea culpa, mea maxima culpa... j'ai fait une belle boulette concernant les 5 fruits et légumes dans ma dernière chronique ci-dessous. Pour ceux qui n'ont pas vu et pour tordre le cou à cette histoire de 5 fruits et légumes (il faut dire que j'ai toujours trouvé ce concept totalement obtus...), voilà une note qui devrait nous permettre de savoir - enfin - quoi faire !

Oublions un instant le concept marketing des 5 fruits et légumes par jour. Revenons à nos besoins élémentaires, définis par l'OMS comme étant de 400 g/jour minimum de fruits et légumes, tous fruits et légumes confondus. 

400 g, ce n'est pas si difficile à atteindre... Démonstration !

1 petite assiette de carottes râpées :   50 g

+ 1 accompagnement de légumes : 150 g

+ 1 orange : 150 g

+ 1 smoothie bananes/fraises :  120 ml

  = 470 g (oui, je sais, je cumule les grammes et les millilitres mais on ne fait pas des maths, on fait de la nutrition et en l'occurrence, on peut considérer que c'est à peu près pareil !)

Quelques soient les fruits et légumes concernés, on peut assez facilement savoir combien ça pèse (exemple pratique : si il y a 5 pommes dans le kilo que j'ai acheté, c'est que chacune fait environ 200g. Une fois pelée et le trognon enlevé, il me restera environ 150 g de fruit à manger ; ou si je mange un petit pot de 100 g de compote, c'est comme si j'avais mangé 100 g de fruit...). Ainsi, on peut savoir où on en est depuis le début de la journée.

Et voilà, pas si difficile, finalement... Sans être un obsessionnel des fruits et légumes, on se rend compte comme ça qu'on peut y arriver. Ca, au moins, c'est objectif et ça ne prête pas à des interrogations métaphysiques du type : "quand je mange une tomate cerise, ça vaut 1 fruit ?". Et puis ça tord le cou au sentiment de ne jamais faire assez bien, ce que le fameux concept du "5 par jour", succédant au "10 par jour" a largement renforcé dans les esprits de chacun...  

On peut être psy, diététicienne et avoir des choses à dire sur Vivolta...

Seconde chronique Vivolta sur l'émission Gildas & Co. Il s'agit de la diffusion du 17 novembre 2008. L'invité était Claude Lellouche. Il s'est montré plutôt intéressé par l'alimentation la plus adéquate pour vivre longtemps en bonne santé... Il faut dire qu'il a pleins de projets, des tas d'enfants à voir grandir et visiblement un appétit de vivre sans limite !

On est tous fait de GRAS !... Même Kate Moss !!!

Ca m'est tombé dessus comme une évidence absolue en expliquant à une patiente l'intérêt du cholestérol dans le corps. Je lui racontais comment est faite une cellule, sachant que la cellule est l'élément de base de tout nos tissus donc tous nos organes donc plus globalement de notre organisme. Un peu comme un être humain est l'élément de base d'une population.

Il faut savoir, pour bien comprendre, qu'une cellule, c'est bordé d'une membrane, d'une double membrane, d'ailleurs, phospho-lipidique. Pour bien se représenter la chose, il faut imaginer une sorte de bonhomme avec une tête (un atome de phospate) et deux jambes (des lipides, donc du gras). Deux bonhommes se font face et se rejoignent au niveau du bas de leur jambes. Et pleins de bonhommes sont serrés les uns contre les autres et forment un cercle. Dans l'ordre, de l'extérieur à l'intérieur de la cellule, on trouve donc : la tête de phosphate, deux jambes lipidiques, re-deux jambes lipidiques et à nouveau une tête de phosphates. Ca, c'est la membrane. Au milieu, pour favoriser sa souplesse, des molécules de cholestérol (encore du gras) s'infiltrent et permettent à la membrane de se déformer. Conclusion, qu'on soit mince, maigre, rond, potelé, gros... on est tous fait de gras ! CQFD (ça permet de relativiser, non ?)

Chocolat : ange ou démon OU ce que j'ai à dire du chocolat sur Vivolta, à la télé

Eh oui, je suis une des nouvelles parmi les chroniqueuses de l'émission de Philippe Gildas (Gildas and co, sur Vivolta, chaîne câblée) sur des sujets de psychologie et nutrition. Le titre de la chronique est : "je mange donc je suis". Toute ressemblance avec ce que je dis dans ce blog est tout à fait invraisemblable...!

Donc, ma première, courant novembre, concernait le chocolat. On était en pleine période de Salon du Chocolat à Paris et c'était une bonne manière d'ouvrir cette chronique car quel est l'aliment qui fait le plus le lien entre la psychologie et la nutrition, si ce n'est le chocolat ?! J'avais en plus le bonheur d'avoir face à moi Jérôme Bonaldi, totalement chocoholic et Isabelle Nanty qui adore ça mais qui ne peut pas en manger sous peine de se couvrir de gros boutons...!

J'en fais une par mois donc je les posterai régulièrement. Les sujets suivants sont : l'alimentation pour vivre centenaire et l'alimentation de luxe... A suivre...

Miam, miam !

"Un vrai plaisir, avec une vraie tartine de vrai pain recouverte de vrai beurre, vaut mieux que deux tartines de faux pain et de faux beurre pour un ersatz de plaisir masochiste. Gardons nos racines gourmandes."

A dit le Dr Jean-Marie Bourre avec lequel je ne suis pas toujours d'accord mais qui là, résume bien l'aversion que j'ai pour les produits de substitution édulcorés (faux sucre) ou allégés en matière grasse.

J'ai le sentiment (non prouvé, c'est une sorte d'interprétation personnelle) que le cerveau constitue, depuis la naissance, une base de données de goûts, de saveurs, de textures. Lorsqu'on prend un produit de substitution (faux pain, faux yaourt, faux fromage, faux sucre... la liste est longue), c'est comme si on le trompait sur la marchandise : la fiche ne correspond pas aux données inscrites dans l'ordinateur central. On comprend alors qu'il en conçoive de la frustration et qu'il ait envie de re-tenter l'expérience jusqu'à trouver ce goût "perdu".

Et "masochiste" parce qu'il faut l'être un peu pour s'infuser du fromage ayant autant de goût qu'un morceau de carton, des boissons qui laissent un sale arrière-goût dans la bouche, une crème fraîche qui se défait en eau quand on essaie de la cuire ou des yaourts qui ont à peu près autant de douceur que du plâtre. Et le pire, c'est qu'on finit visiblement par se persuader qu'on trouve ça bon... C'est ça, le masochisme !